Les résidents de Rideau-Vanier n’ont jamais hésité à prendre la parole. Permettez-moi de vous parler de ce que sont, à mon avis, les principaux enjeux, et des possibilités qui permettraient de résoudre certains défis de taille et de répondre aux attentes des résidents de notre quartier et de toute la ville. Les résidents souhaitent une ville moderne, efficace, réactive et organisée. Le centre-ville a vraiment l’occasion de poursuivre sa croissance à l’avenir.
Deux grands principes ressortent clairement : il faut augmenter la population au centre-ville et s’assurer que les trois piliers du centre-ville, en l’occurrence les quartiers du marché By, de Lansdowne et de Lebreton, prospèrent. Pour nous en tenir aux besoins de base, nous devons assurer le contrôle de la qualité des services essentiels de la Ville, à savoir : intervenir avec efficacité et régler les problèmes liés aux infrac-tions aux règlements, aux nids-de-poule, aux opérations hivernales, aux réparations des trottoirs et aux déchets. Nous devons veiller à ce que les résidents soient pris en compte dans les plans de la ville (présents et futurs), soient consultés avec un objectif clair et comprennent l’impor-tance de leur contribution à l’impôt foncier.
Nous devons répondre aux attentes et à la demande : lorsque des parents inscrivent leur enfant à des cours de natation, nos systèmes ne devraient pas présenter de défaillance. Ils méritent de recevoir un meilleur service à la clientèle et d’être satisfaits. Nous devons nous attaquer aux causes profondes pour résoudre de gros problèmes : comprendre les défis de l’abord-abilité des logements et investir réellement et sérieusement dans les logements locatifs. Nous devons faire preuve d’une très grande respons-abilité pour les choses que nous pouvons contrôler, comme les espaces publics et les terrains autour du TLR, et maximiser la construction de logements locatifs et abordables dans ces pôles. Il ne faut pas se con-tenter de produire des plans qui seront mis en œuvre d’ici trente ans. Il faut parler de leurs visées et élaborer un plan d’action pour les exécuter dans des délais réels.Il faut arrêter de faire ce qui ne marche pas. Pour ce qui est des refuges, s’il y a un problème dans la rue Rideau et le marché By, ce n’est pas en le déplaçant ailleurs dans la ville qu’on le résoudra. C’est plutôt en investissant dans le logement, avec des intentions claires, dans des solutions long terme et en élaborant des politiques équitables et cohérentes. Par exemple, pourquoi le stationnement est-il payant dans toutes les rues principales sauf dans Westboro? Cette incohérence crée une fracture inconciliable avec la volonté de construire une ville, une vision. Il faut surprendre, laisser les artistes exprimer leur tal-ent et peindre sur des façades urbaines laides. Je connais plusieurs murs blancs du TLR de Rideau qui pourraient bénéficier d’une telle attention.
Je suis persuadé que nous pouvons apprendre et tirer parti de certains de ces enjeux et possibilités. Je suis fier d’habiter Ottawa. J’ai bon espoir pour notre avenir. Je continuerai à jouer un rôle actif et à être prêt à aider les communautés et les élus qui me le demanderont.